jeudi 27 novembre 2008

Playlist Sufjan Stevens

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Pourquoi parler de Sufjan Stevens alors que celui-ci n'a pas sorti de disque depuis 2 ans?

1) parce que je me suis rendu compte lors de cette battle sur Listen2Fight qu'il y a encore des gens qui ne connaissent pas la musique de Sufjan, même si ce sont des passionnés de musique indé comme Tox.
2) parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé de lui ici, et que j'ai comme obligation contractuelle de le faire au moins une fois par an!
3) parce que l'actualité musicale étant assez calme en ce moment de l'année (ma dernière chronique de disque date d'il y a un mois), on finit toujours par se rabattre sur ses chouchous (The Decemberists juste avant ça).
4) parce que ça ne fait jamais de mal de s'écouter un peu de Sufjan Stevens.
5) et enfin parce que je suis chez moi ici, je fais ce que je veux non mais, vous êtes gonflés quand même...

J'avais initialement préparé cette playlist pour Tox afin qu'il découvre la discographie de Sufjan Stevens. En 12 titres et 47 minutes, on parcourt tous les albums, avec un seul titre pour les albums les moins intéressants (A Sun Came 2000, Enjoy Your Rabbit 2001 et The Avalanche 2006) et deux ou trois titres pour les meilleurs disques (Michigan 2003, Seven Swans 2004, Illinoise 2005 et Songs for Christmas 2006). Une bonne approche pour ceux qui ont renoncé à s'attaquer à l'oeuvre de Sufjan Stevens du fait de l'absence de site officiel, de page myspace et des albums en téléchargement (si j'en crois Tox).



La playlist se clôt avec, comme je le disais à Tox, peut-être la plus belle chanson de tous les temps (soyons fous), à faire chialer Vladimir Poutine: Sister Winter.

Sufjan Stevens: Sister Winter (mp3) via Asthmatic Kitty

Pas de nouvelles quant à un éventuel futur album en 2009... On retrouve tout de même Sufjan Stevens le mois prochain à la production du premier album de The Welcome Wagon, Welcome to The Welcome Wagon, qui sera disponible le 9 décembre chez Asthmatic Kitty évidemment, le label de Sufjan Stevens.

The Welcome Wagon: Sold! To the Nice Rich Man (mp3) via Asthmatic Kitty

Voilà, vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas d'idées de cadeaux pour Noël!

vendredi 21 novembre 2008

Des nouvelles des Decemberists



Dans le billet consacré aux Decemberists que j'avais écrit pour Coolbeans sur A Tombouctou Sans Mariachis, je parlais de The Tain, leur Ep sorti en 2004 composé d'un seul titre de 18 minutes. Qui d'autre que les Decemberists pour sortir un disque pareil? Et qui serait en plus capable d'illustrer cette chanson par un clip?
La vidéo de 18 minutes donc, à découvrir ci-dessus grâce à Pitchfork.tv, raconte une vieille histoire traditionnelle irlandaise. Elle est l'oeuvre de Andy Smetanka et a été diffusée dans un premier temps sur un DVD consacré aux Decemberists cette année.

Revenons en 2008 maintenant avec la suite de la série Always The Bridesmaid. Je vous avais parlé du premier volume ici; le deuxième volume Days of Elaine/Sticking With You (Velvet Underground) est sorti au début du mois, alors que le dernier Record Year/Raincoat Song est attendu pour le 2 décembre. J'avoue avoir une petite préférence pour le troisième volume, qui penche plus vers le côté mélancolique et dépouillé du groupe que les deux autres. Le tout est en écoute dans le lecteur Deezer:


Découvrez !


Enfin, des nouvelles du prochain album prévu pour 2009, Hazards of Love. D'après Colin Meloy interrogé par Rolling Stone, il faut s'attendre à un opéra rock, une heure non-stop en une quinzaine de parties, avec des invitées au chant. Ça promet!

"Everyone’s going to call it a rock opera,” says the Decemberists‘ frontman, Colin Meloy. “I’ve just got to come around to that.” Meloy is in the midst of mixing the band’s fifth album, Hazards of Love, at an Oregon City studio. It’s very different from the Decemberists’ 2006 major-label debut, The Crane Wife: Producer Tucker Martine is piecing together 16 or so segments into a continuous, hour-long narrative suite that riffs on folk-song archetypes. It’s a twisty, fantastical story about a woman named Margaret who is ravaged by a shape-shifting animal; her lover, William, who is desperate for the two of them to be reunited; a forest queen; and a villainous rake. “There’s a story there, but it’s really painted with broad strokes,” says Meloy.

Musically, Hazards of Love is the Decemberists’ full-on classic-rock move, with Meloy and guitarist Chris Funk’s pretty Zep-style fingerpicking punctuated by crushing stoner-metal lurches. They’re joined by guest vocalists including Lavender Diamond’s Becky Stark, who sings the knockout “Margaret in the Taiga,” and My Brightest Diamond’s Shara Worden. “I wanted to have different voices singing different songs, so it would be like a fake musical,” Meloy explains.

Pas de date de sortie pour l'instant, mais je suivrais ça de près!
EDIT: ça y est, on a une date, Hazards of Love sortira le 24 mars prochain (Tracklist)

vendredi 14 novembre 2008

5 songs but 1 me


Je ne remercierai jamais assez Nico qui vient, en me taggant, de m'éviter sans doute des années voire des décennies de psychothérapie. Le principe donc: se définir en cinq chansons. J'ai essayé de mixer humeur du moment et traits de caractère en général. Je ne vous dévoilerais pas les cinq choses en question, chacun se fera son opinion par soi-même. Il faut parfois se référer à l'ambiance de la chanson, parfois aux paroles plutôt. Ça donne donc ceci:




How long can a saturday keep me name all the same things?
I love all the things I said I love

but I forget why I'm still standing

all the time in the world
is lying right beside me
but time does stop sometimes

so let's try let's spend it sleeping


If I don't black-out
I'll keep you inside me

I can't promise you anything

I know yeah I'm slow

I sleep the best in cold

dreams aren't what they used to be

Ah oui, c'est pas la grande forme en ce moment! Bon je vais aller me suicider maintenant, merci Nico!
(Là en principe je dois tagger trois autres personnes, mais ne souhaitant pas avoir leur mort sur la conscience, je m'abstiens)

PS: extraordinaire titre de Deerhunter au passage...

dimanche 9 novembre 2008

Il est pas mouru, Toy Fight!


[Re-publication de ce billet supprimé par Blogger sur demande de la DMCA. Le mp3 en cause a été retiré.]

On les avait laissé pour mort après un premier album parfait de pop home-made, Anagram Dances. Quelques concerts sur Paris ces derniers mois laissaient croire à un retour possible, rumeur confirmé par le groupe via un message sur myspace annonçant non seulement que le deuxième album était prévu pour début 2009 et qu'il serait précédé d'un Ep le mois prochain, mais aussi qu'ils avaient signé sur City Slang (excellent label des non moins excellents Get Well Soon,Lambchop ou Calexico). Avec en prime un avant-goût grâce à trois titres en écoute.

Non, Toy Fight n'est pas mouru et ça s'entend, dès ce Young Own Fireworks, dans le plus pur style Toy Fight. Un ukulélé en intro, puis toujours ce piano entêtant qui lance la chanson comme on lance un bon feu d'artifice: à fond la caisse. Toy Fight vient à peine de retrouver la santé que les voisins sonnent déjà à la porte pour se plaindre.
Puis arrive High Noon, qui donnera son titre au prochain Ep: merveilleux titre, merveilleuse mélodie, merveilleux choeurs (Whoo hoo hoo hoo!!!)... je ne vois pas ce que l'on peut dire de plus là.
Enfin, A Drum Drum Boy, titre déjà présent sur le premier album et revisité pour l'occasion: place ici à la guitare acoustique qui donne une ambiance plus mélancolique que sur la première version, où un synthé électro venait compenser la voix assez lente et triste.

Trois morceaux, trois ambiances différentes, bienvenue dans l'univers de Toy Fight. Vivement la suite!

Toy Fight: High Noon (mp3) via City Slang

Les deux autres titres en écoute sur myspace

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, on apprend aussi que (Please) Don't Blame Mexico et The Limes ont eux signés chez Sauvage Records (Maison Neuve).

mercredi 5 novembre 2008

lundi 3 novembre 2008

Cocoon @ L'Antipode 31/10/08


Une heure d'attente dans le froid.
Les pieds gelés au bout de dix minutes.
Un choc thermique en entrant dans un Antipode plein à craquer.
Sammy Decoster déjà en action.
Un contrebassiste pour l'accompagner.
Première partie plaisante, sans plus, entre rock français et rock country.
Une voix parfois très désagréable quand elle est poussée un peu trop forte.
Une reprise d'Elvis en presque-rappel (il n'avait pas encore quitté la scène).
Une photo bien floue!


Cocoon ensuite.
Morgane et Mark, accompagnés de deux autraliens, Oliver et Raphael.
Des polaroïds géants derrière qui diffusent des images.
Soirée diapo: un cours sur l'Australie, ses koalas, ses soirées slip.
Plein d'histoires: l'instant chevreuil, leur non-relation amoureuse... des histoires drôles (ou pas).
Des histoires d'animaux aussi, évidemment: dinosaure, pandalélé, banjo en peau de veau mort-né...


Cocoon: I don't give a shit (mp3) sur From Panda Mountains (sold out)


Des chansons aussi (quand même!), plein.
Toutes même je crois.
A commencer par un Vultures très électrique.
Des inédits aussi, dans le domaine des animaux marins (Sushi en écoute ici).
Deux reprises enfin: une habituelle, Hey Ya d'Outkast, l'autre moins, une spéciale Halloween (Tokio Hotel).
Deux rappels aussi.





Et des gens grands.
Trop grands.
Prévoir d'interdire l'entrée aux plus d'1m76 (pourquoi cette taille? je sais pas, au hasard...).
Au final des moments de bonheur.
De petits moments de bonheur.
Une belle soirée.