Okay? Go!

Une chanson, un mot. C'est aussi simple que ça.
Marty Anderson alias Okay a composé seul chez lui pendant huit ans avant de regrouper ses compositions dans son deuxième album Huggable Dust. Un folk simple, naturel et qui ne prétend pas à plus que ça, conscient que tout cela a déjà été fait avant par Grandaddy, pour les petites touches électro (My, Peaceful aux faux airs de Architecture in Helsinki) et les envolées électriques (Truce) ou par Sparklehorse pour le dépouillement extrême et la voix bancale (Simple, Poof).
18 titres plus ou moins longs pour une heure relevant plus du rêve que du cauchemar. Un rêve dont on ressort à moitié endormi mais surtout apaisé. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce serait une tragédie de passer à côté de ce disque, mais il faudrait tout de même être aveugle (ou plutôt sourd) pour ne pas succomber à tant de beauté.
Alors faisons tous une trêve pour écouter Okay, arrêtons ce monde sans amour, adoptons des pandas, arrêtons d'être bêtes avant que ce monde ne parte en poussière dans un énorme POUF!
"Mon Dieu! Il est devenu fou", vous dîtes-vous! Et encore, je n'ai pas réussi à caser hot-wired...

Close 'em up, close your eyes up real tight
I could write you a novel tonight
I could write a new song each day
It's a natural part of my day

Okay: My (mp3)
Okay: Nightmare (mp3)
Okay: Simple (mp3)
Okay: Half-Asleep (mp3)


Album: Huggable Dust


La chronique de Jladisco