Trans 2007: 06/12 @ Parc Expo

Allons-y pour la première review de ces Trans 2007 placées sous le signe du retour à la découverte, après une année 2006 avec une affiche moins obscure, comme je le disais dans la présentation du programme ici.

Premier concert de la soirée: My Federation, devant un public clairsemé et encore peu en jambes (qui a dit encore à jeûn?), du rock légèrement psyché avec synthé style 60/70's, rien de bien transcendant.
Déjà un peu plus de monde juste après pour voir French Cowboy, le nouveau groupe de Federico Pellegrini et ses ex-Little Rabbits, un set entre titres folk assez calmes et envolées rock qui lancent bien le festival. En même temps que le concert est diffusé sur un écran géant le même concert de French Cowboy sur Second Life, dans le vaisseau des Trans que l'on voit sur l'affiche: étonnant!

French Cowboy: Stranger (mp3) sur Baby Face Nelson Was A French Cowboy

Un peu plus tard, place à The Dø pour le meilleur concert de cette soirée du jeudi. Devant une salle pleine à craquer, le groupe franco-finlandais conquit tout le monde avec sa pop simple mais efficace, et aussi avec sa charmante chanteuse Olivia et sa voix variant entre Nina Persson (The Cardigans) et Victoria Bergsman (Taken by Trees, ex-Concretes). Et à voir le nombre de portables filmant On My Shoulders, on se dit que le groupe tient déjà là un tube (merci la pub!).
Autre concert attendu: The Willowz. Les chevelus américains clôturent la soirée entre 2 et 3H du matin dans un Hall 9 (le plus grand) à moitié désert malheureusement, et devant un public limite apathique (ou plus du tout à jeûn?). La formule est connue: blues-rock et voix stridente, jam session à la guitare et batterie en fin de set, mais aussi un joli moment acoustique avec le chanteur Richie seul à la guitare pour I Wonder ainsi qu'un inédit. A noter une belle initiative: le lendemain le groupe jouait à la prison des hommes de Rennes, un moment qui a dû être assez rock n'roll.

The Willowz: Something (mp3) sur Unveil

Evidemment il n'y a pas eu que du bon: petit passage en revue des autres groupes vus.
On commence avec The Heavy et son chanteur black en costard cravate, la classe. Voix puissante, musique évoluant entre rock, blues et soul, plutôt sympa, sans plus. Moins sympa, The View, à voir mais de loin alors... On n'est pas encore dans la salle qu'on a déjà les oreilles qui saignent. Un son atrocement fort, des compositions absolument nullissimes, sans aucune mélodie, et seulement une horrible ballade sirupeuse à la guitare acoustique pour se reposer les oreilles. Bref, direction le bar.
Pas franchement mieux: Twisted Charm, même combat et toujours ces nouvelles sensations anglaises assez pénibles (j'y reviendrais pour la deuxième soirée).
Pas convaicant non plus: Imam Baildi, des grecs mêlant DJing, percussions, hip-hop, mashup, cuivres... sans doute trop de choses pour que ça ressemble à quelque chose justement.

Bilan: une première soirée en demi-teinte, s'expliquant en partie par l'annulation de trois concerts, dont Fredo Viola et Von Südenfeld, le projet de Mark E. Smith (The Fall) et Mouse On Mars.

FRENCH COWBOY

THE DO

THE HEAVY

IMAM BAILDI

THE WILLOWZ