Vous l'avez sans doute remarqué, j'ai refait la déco. Après les résultats d'hier, j'avais vraiment besoin de changer d'air, d'espacer un peu ce blog, de me sentir plus libre, plus épuré...
Et comme on va pas faire la gueule pendant cinq ans, allons-y pour une petite review de concert, et pas des moindres: ma chérie Laura Veirs.
Laura Veirs étant certainement mon artiste féminine préférée, je ne pouvais rater son passage vers chez moi à l'occassion de la fin de sa tournée européenne pour la sortie de son album Saltbreakers. Direction l'Ubu donc, la salle rock indie de la capitale bretonne.
La première partie est assuré par les français de Los Chicros, originaires de Paris. Leur look et le clavier ont fait qu'on les a beaucoup comparé à Grandaddy: j'avoue n'avoir pas trop entendu la ressemblance... Los Chicros offre tout de même un rock psychédélique que j'ai trouvé assez peu convaincant, avec des titres souvent étirés et se terminant en longues jams blues/psyché.
Les cinq morceaux dispos sur leur Myspace m'ont paru plus intéressants, donc leur premier album Sour Sick Soul sorti en 2006 est peut-être pas si mal que ça, mieux en tout cas que ce que ce live laisse présager.
Une chose est sûre par contre: à voir ceci, ils ont l'air de bien s'amuser on the road.
On attend maintenant Laura Veirs avec impatience pendant que Los Chicros remballe son matos. Et voici que Laura apparaît... pour donner un coup de main et faire la roadie, installant tous les petits branchements et les pédales pour ses guitares.
Quelques instants plus tard, ce n'est pas Laura Veirs mais Clyde de Your Heart Breaks qui prend place sur scène: ce groupe originaire de Seattle accompagne Laura Veirs lors de cette tournée. Avec le soutien de deux Saltbreakers (Karl Blau, aussi membre de Your Heart Breaks, à la batterie et Steve Moore aux claviers), Clyde propose son rock indie assez intéressant, petites chroniques d'une vie ordinaire. Chaque pause est l'occasion de petites histoires drôles, d'explications des paroles ou d'enfilage et échange d'un chapeau ridicule (voir la photo ci-dessus).
Sur God Speed John Glen (téléchargeable sur leur Myspace), Clyde nous emmène dans l'espace, avec effets visuels (elle enlève ses lunettes et les fait "flotter" dans l'apesanteur) et sonores (gros déluge de guitares à la fin du compte à rebours avant le décollage).
Your Heart Breaks: Nola (mp3) (via Music As Social Agitation Records)
Vers 23h, voici venu enfin l'heure de l'entrée en scène de Laura Veirs et ses Saltbreakers, soit les deux messieurs pré-cités (Karl Blau à la guitare ce coup-ci) et Tucker Martine à la batterie. Tous trois portent de jolis costumes brodés sur le thème de la nature, à l'image de la pochette de Saltbreakers.
Laura ouvre le concert en beauté avec Pink Light, le morceau qui ouvre aussi le dernier album. Guitare électrique en bandouillère, jolie robe à pois avec gros boutons rouges assortis aux chaussures, lunettes qui ont fait son style... Bref, je craque... Cette chronique aurait d'ailleurs pu s'intituler "Les genoux de Laura"...
Mais revenons à la musique. Le début du show est surtout consacré aux titres du dernier album: Pink Light, Wandering Kind, le génial Nightingale ou encore le titre éponyme Saltbreakers.
Laura opte ensuite pour la guitare sèche, amenant ainsi titres plus anciens (Trough December, Galaxies ou Parisian Dream) et morceaux les plus calmes de Saltbreakers (Don't Loose Yourself, Black Butterfly). Une mention spéciale pour To The Country et les choeurs des trois garçons qui font écho à Laura: le genre de morceau jubilatoire qui vous décoche un sourire béat qui a du mal à vous quitter.
I'm gonna move
She's gonna moooooooooove
To the country
She's gonna moooooooooove
To the country
Sourire béat, bonheur tout simple... On quitte Laura Veirs après un petit rappel dans un état second, sous le charme voire amoureux de la miss, son super groupe et leurs compositions d'une classe absolue.
Pour finir, voici une petite sélection discographique de Laura Veirs (Amazon / Fnac):
2001: The Triumphs & Travails Of Orphan Mae, parfait mélange de folk/country/blues
Jailhouse Fire (mp3) et Trough December (mp3)
2004: Carbon Glacier, folk (pas glacial) avec touches rock/blues
Rapture (mp3) et Salvage A Smile (mp3)
2005: Year of Meteors, léger virage pop/rock confirmé sur le suivant
Parisian Dream (mp3) et Cool Water (mp3)
2007: Saltbreakers
To The Country (mp3) et Black Butterfly (mp3)
Manquent à ma disco Laura Veirs (1999) et Troubled By The Fire (2003)
Je ne résiste pas au plaisir de réécouter (et de vous faire (ré)écouter du coup) l'un des meilleurs titres de mon album de l'année 2006 (co-produit d'ailleurs par Tucker Martine), sur lequel on retrouve Laura Veirs au chant:
The Decemberists: Yankee Bayonet (I Will Be Home Then) (mp3)
C'est toujours un plaisir de voir cette fille sur scène, elle donne le sourire... et putain on en a besoin...
RépondreSupprimerAh merde! j'ai cru que je m'étais trompé d'adresse et que j'avais atterri sur 'Distance has the Way'!
RépondreSupprimerOh je crois bien qu'Erwan il est amoureux! :-)
Bref, je craque... Cette chronique aurait d'ailleurs pu s'intituler "Les genoux de Laura"...
Faut-il être un garçon pour apprécier Laura Veirs ?
RépondreSupprimerJ'ai écouté attentivement tous les morceaux que tu as mis en ligne, et oui c'est pas mal, elle me fait même parfois penser à Sufjan par moments ( dans To The Country notament)... mais je ne suis pas follement emballée...
Quelque chose m'échappe ?
Jolie chronique qui me rappelle les bons souvenirs passés avec Laura il y a quelques semaines à Bruxelles...
RépondreSupprimerElle était très bien à Paris aussi par contre your heart breaks...
RépondreSupprimer@IBT: Ouais c'est chouette le blanc, comme chez toi aussi en ce moment.
RépondreSupprimer@Jen: Moi c'est chez Mika qu quelque chose m'échappe alors... héhé :D
@Lyle: j'ai bien aimé Your Heart Breaks, assez marrant et les chansons m'ont paru bien aussi.
Oh la chance hé!!! apparemment, les nouveaux morceaux en live, ça le fait?
RépondreSupprimerErwan est amoureeee-eux!! As-tu posé à Laura la question qui hante Indieboy? ;-)
@Kadi: Le maintien me semblait parfait, donc je dirais oui elle en portait ;)
RépondreSupprimerUne photo de Laura Veirs dans 25 ans qui prouve bien que le maintien ne le sera pas toujours, parfait !
RépondreSupprimerhttp://bp3.blogger.com/_lvB9zwysuec/RkCdLjrHYZI/AAAAAAAAAWU/TKyC_oqyqsY/s1600-h/streisandcheap.jpg
Si quelqu'un pouvait m'enseigner l'art de linker dans les coms, je lui serais eternellement reconnaissant !
RépondreSupprimerAïe... Vive les soutien-gorges!!!
RépondreSupprimerQuand à la leçon de linkage, je t'envoie ça par mail :)
Très très intéressant tout ça : mais pour moi, ça vaut pas les seins de Marianne Faithfull...Rien ne vaut les seins de Marianne Faithfull.
RépondreSupprimerJe l'ai vue à Paris (j'ai même eu un autographe...). En tout cas elle est charmante, avec la petite coupe et les petites chaussures. Moi aussi je suis amoureux.
RépondreSupprimer@IBT: T'as des photos? ;)
RépondreSupprimer@LPC: Ah bah non c'est pas du jeu j'étais prems!!! ;)
Je l'ai vue à la Maroquinerie l'année dernière, seule avec sa guitare et ses maudites pédales d'effets qui l'ont occupé durant tout le concert. Plutot décevant. Sur qu'avec un groupe cela doit être autrement plus agréable.
RépondreSupprimerOui, surtout avec les nouveaux morceaux plus riches orchestralement.
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