dimanche 5 août 2007
Billy Nicholls
Loin de moi l'idée de chasser sur les terres de Romain, mais parlons aujourd'hui du premier album de Billy Nicholls, Would You Believe, (pas) sorti en 1968. Pas franchement inspiré par les sorties estivales, c'est l'occasion idéale de ressortir ce disque que j'ai découvert au début de l'année grâce à Nicolas Ungemuth (comme quoi, entre deux couvs sur Naast ou Plasticines, il y a encore des trucs intéressants dans R&F...).
Né en 1949, Billy n'a que 16 ans lorsque Andrew Oldham, producteur des Stones et fondateur du label Immediate, le prend sous son aile. Il écrit d'abord pour Del Shannon, avant de s'attaquer à son premier album à l'âge de 18 ans. Voulu par son producteur comme la réponse anglaise au Pet Sounds des Beach Boys, Billy est entouré de la crême: Ian McLagan, Steve Marriott, Ronnie Lane, John Paul Jones et Nicky Hopkins (soit 3 Small Faces, un futur Led Zep et le meilleur claviériste de studio de l'époque).
Un casting de rêve pour une musique qui ne l'est pas moins: on retrouve sur Would You Believe à la fois la pop naïve des Kinks, le psychédélisme des Beatles ou des Small Faces, les harmonies vocales des Beach Boys, tout un tas d'ingrédients qui auraient dû faire de ce disque un 'instant classic'. Malheureusement les séances de studio coûtent chères, Immediate est en difficulté financière et le label préfère mettre les sous sur un autre album, qui lui sera un chef-d'oeuvre de l'année 1968: Ogdens' Nut Gone Flake des Small Faces.
Would You Believe ne sera distribué qu'à une dizaine d'exemplaires promo à l'époque, et il faudra attendre 1999 pour une réédition cd, et 2006 pour la version avec un cd bonus avec démos et outtakes, d'un niveau exceptionnel.
CD1
Billy Nicholls: Would You Believe (mp3)
Billy Nicholls: Daytime Girl-album version + Daytime Girl-coda (mp3s-à enchaîner)
CD2
Billy Nicholls: Back About 4 (mp3)
Billy Nicholls: Haven't Any Money (mp3)
Album: Would You Believe
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Ah bon sang, si ce n'est pas l'un de mes chouchous 60's ça... Un talent rare de mélodiste, une voix d'ange et une bonne dose de lose en prime, tout y est. De la jimmywebb-esque Portobello Road (ce piano !) à la gracile Feeling Easy, tout est parfait.
RépondreSupprimerEn voilà une bien belle découverte !
RépondreSupprimerMais combien y a-t-il de groupes 60s, géniaux comme ça, complètements oubliés depuis ?
Exactement 52, Jen.
RépondreSupprimerMerci de ta précision Coolbeans.
RépondreSupprimerTa chronique et les mp3 confirme bien les autres chroniques dithyrambiques que j'avais pu lire ici où là: c'est un chef d'oeuvre sixties (un de plus!!)^^
RépondreSupprimerBien dans l'esprit de Odgen Nut Goen Flake en tout cas.