samedi 11 juillet 2009

Sin Fang Bous: Clangour


C'est l'été, et l'été on sait tous ce que ça veut dire au niveau des sorties de disques (pour ceux qui achètent encore des disques)(si, apparemment ça existe toujours). Pour ce mois de juillet j'ai noté deux sorties vraiment intéressantes, Bowerbirds et Chris Garneau. Fin juin a été assez économique également puisque j'ai acheté quatre disques ces trois dernières semaines. Du coup j'étais un peu à court d'idées de chroniques pour les semaines à venir, et j'ai donc eu l'idée (un peu copié ailleurs, certains sauront de quoi je parle!) de revenir sur les disques sortis au premier semestre de l'année qui n'ont peut-être pas eu l'exposition qu'ils méritaient. Ce ne sont sans doute pas les meilleurs albums de l'année (sinon on en aurait entendu parler un peu plus) mais ce sont des disques qui méritent tout de même un peu d'attention.
Je mettrais en fin de billet des liens vers ceux qui en ont parlé, car je ne pense pas qu'il y aura dans cette sélection des albums totalement méconnus dont absolument personne n'a parlé (histoire de relativiser mon pouvoir de défricheur, pouvoir qui s'épuise de plus en plus au fil des années d'ailleurs je trouve...).

[Sélection retour sur les oubliés de 2009]

Et on commence donc avec Sin Fang Bous, le projet solo de Sindri Már Sigfússon, leader du groupe de folk islandais Seabear (ou groupe islandais de folk plutôt, je suis pas sûr que la scène folk islandaise soit très développée).
Sindri s'éloigne ici un peu des sentiers folk balisés par son groupe, car il est plus question sur Clangour d'électro-folk, avec un esprit bricolo qui fait un peu penser aux premiers Beck par moment (Advent In Ives Garden). On pense aussi à Radical Face ou Miracle Fortress, deux groupes qui tournent également autour du folk tout en y ajoutant une petite touche personnelle qui donne un charme certain à leur musique (Catch the Light). Parfois l'atmosphère se fait planante avec des couches de synthés brumeux, des percussions diverses et variées (dans le genre, le dernier titre Lies avec son intro au piano est assez superbe).
Tout n'est pas parfait, certains morceaux se ressemblent peut-être un peu trop, mais il y a quand même de très belles choses sur ce disque, avec notamment un enchaînement plus qu'efficace en milieu d'album avec le très entraînant Melt Down The Knives suivi d'un Clangour and Flutes avec un refrain au synthé ravageur.




Album: Clangour

Les chroniques de Toto, Benoît et Emmanuel




7 commentaires:

  1. Je l'aime bien ce disque, pas un chef d'oeuvre mais il est plaisant avec de bonnes chansons.

    RépondreSupprimer
  2. j'adore cet album qui fait partie des disques de ce début d'année pour moi !
    En plus, ils viennent (avec Seabear également) de commettre avec Morr music une excellente compilation de reprises des groupes pop NéoZélandais (Bats, Chills...) dans laquelle on retrouve cette richesse bricolo !

    RépondreSupprimer
  3. Ben voilà, je fais comme les autres et je vais voir ce que j'ai raté. Et, clairement, il eut été triste de laisser cet album tout seul au bord de la route avant de partir bêtement en vacances. La Société Protectrice des Artistes pop islandais l'aurait peut être recueillis mais ce n'est pas aussi confortable que nos Ipod de voyage...

    RépondreSupprimer
  4. Tu as écouté le Bowerbirds?

    RépondreSupprimer
  5. Non pas encore, mais je ne devrais pas tarder à le recevoir normalement.

    RépondreSupprimer
  6. Très bien le nouveau Bowerbirds, au final assez proche du précédent, quoique plus concis.

    RépondreSupprimer
  7. Oui, c'est exactement ce que j'en pense, plus dense en qualité et finalement meilleur après plusieurs écoutes.

    RépondreSupprimer