mardi 12 décembre 2006

Midlake: The Trials of VAN OCCUPANTHER

Sélection album de l'année


On parle souvent pour les jeunes groupes du difficile cap du deuxième album. Si l'enregistrement de The Trials of VAN OCCUPANTHER a été semble-t-il un peu difficile (un an d'écriture pour le leader du groupe Tim Smith), il est clair en tout cas que les texans de Midlake ont franchi un cap avec ce disque. Après un très bon premier album (Bamnan and slivercork) de pop psychédélique rappelant Grandaddy, le groupe américain passe à la vitesse supérieure pour nous offrir une grande oeuvre de pop baroque, entre Neil Young et Van Morrison.

Difficile d'en extraire quelques titres tellement l'ensemble est parfait, harmonieux. Dès l'intro Roscoe, on est en pleine période rock seventies avec clavier, riffs de guitare et voix doublée; ambiance plus pop sur Bandits avec ses accords de cordes magistraux puis la basse et la flûte qui se superposent. Chaque titre a sa petite particularité qui le rend irrésistible: les soli de guitare entre chaque 'I think I'll head home' sur le refrain de Head Home, Van Occupanther est une ballade juste parfaite, ou le violon introductif du single Young Bride, relayé ensuite par la section rythmique qui accompage la belle voix de Tim Smith.

My young bride
Why are your shoulders like that
Of a tired old woman
My young bride
Why are your fingers like that
Of the hedge in the winter

Polonaise in winter
Snowshoes and hunters
Carry the goods in for you
Darkness and forest
Grant you the longest
Face made for porridge and stew

My young bride
Why aren't you moving at all
Helps to make the day seem shorter
My young bride
Why aren't you keeping with you all
The ones who really loves you

La musique de Midlake dérive toujours entre calme et tempête: couplet dépressif puis refrain ensorcelant sur Branches, un des sommets de l'album (même si tout le disque tutoie les sommets), envol électrique de In this camp en plein milieu de la chanson ou encore We gathered in Spring avec son intro acoustique puis son refrain spacial. La basse, toujours omniprésente, se fait pourtant discrète, comme sur le tubesque It covers the hillsides. La fin de l'album approche avec la superbe ballade Chasing after deer:

You're always chasing after deer
Oh my dear, oh my dear
And through the meadow I can hear
My fears, oh my fears

Enfin, You never arrived clôt The trials of..., titre tellement court que l'on a pas eu le temps, nous, d'atterrir tant on était bien dans l'apesanteur de la musique de Midlake.

Parfait, alors? Presque, car il y a tout de même un petit quelque chose: la pochette et sa photo inspirée d'une publicité à Tim Smith est sans doute l'une des plus moche de l'année!

Achetez l'album ici ou

Bonus: faisons dans le beaucoup plus léger avec les anglaises de The Pipettes, revival des girls bands 50's/60's

3 commentaires:

  1. Midlake c'est mon coup de coeur de l'année!! Je crois qu'il reviendra dans plusieurs autres "séléctions d'albums de l'année" ;-)

    Par contre the Pipettes, je ne peux plus les voir en peinture, c'est un calvaire de les écouter (excusez moi si vous adorez mais moi j'abhorre!)

    RépondreSupprimer
  2. J'adoooooore cette pochette !!!

    RépondreSupprimer
  3. oui moi aussi j'adore cette pochette!!!

    RépondreSupprimer