Transmusicales 2006: Jeudi 7/12, Première Partie
Rendez-vous aux environs de 20h30 Place de la République: et c'est parti pour une demi-heure de bus, dans la joie et la bonne humeur. En effet, précisons pour les non-rennais que depuis quelques années le festival a quitté le centre-ville de Rennes (pour cause de travaux au Liberté) pour se délocaliser au Parc Expo, juste à côté de l'aéroport (si c'est pas rock'n'roll ça...). Fini les différentes salles de concert, tout se passe désormais sur un seul site comme pour un festival d'été.
A l'arrivée sur place vers 21h, le public est encore un peu clairsemé et je me laisse entraîner vers le hall 9, le plus grand, attiré par le gros son de The Sunshine Underground. Ces anglais nous offre un rock dansant, mélange de The Rapture pour le groove et Kasabian pour l'énergie. Malgré de bonnes intentions, le public reste un peu stoïque, début de soirée oblige.
21h30: fin du set pour The Sunshine Underground, et une bonne demi-heure avant le gros morceau des Trans 2006, Cat Power.On a donc le temps de faire un tour du côté du hall 3 pour voir les hollandais de Stuurbaard Bakkebaard (non j'ai pas le doigt lourd, c'est vraiment leur nom), un trio guitare, batterie et ... contrebasse, qui joue un rock assez inclassable.
Le chanteur tente quelques mots en français: "Madame, monsieur, merci beaucoup" ou "Madame, monsieur, cette chanson is about Dieu, you know, God, the man with a beard" bon ça va merci on a compris... Assez original donc, mais insuffisant pour retenir le public: la salle se vide progressivement quand approche 22h, tout le monde converge vers le hall 9 pour Cat Power.
Presque aux premières loges pour Chan Marshall: idéal pour observer la belle américaine. Les musiciens s'installent tranquillement, le pianiste pose une petite photo (sa maman?) sur le piano, puis Chan s'approche du micro, toute de noir vêtue (pantalon, chemise manches longues, mitaines en cuir), queue de cheval en guise de coiffure. Un seul mot: magnifique, encore plus belle en vrai que dans les magazines. Pas de Memphis Rhythm Band ce coup-ci, mais un groupe composé entre autres de Jim White à la batterie (Dirty Three, Nick Cave) et Judah Bauer à la guitare (Blues Explosion), ce qui donne un concert très rock, teinté de blues, plus rythmé qu'à l'habitude.
The Greatest ouvre le bal, et Chan Marshall commence ses petits pas de danse et ses mouvements de bras. Malheureusement on sent dès les premiers titres qu'il y a quelque chose qui cloche: Chan quitte la scène entre chaque morceau (sans doute pour voir l'ingénieur du son), nous dit un truc à propos du son (j'ai pas tout capté je l'avoue...). Il est clair que la voix paraît un peu étouffée par une basse trop présente: cela s'arrange un peu ensuite, mais ça reste un problème sur les morceaux les plus rock. "This is too big for us" dit-elle: 'c'est trop gentil d'être venus si nombreux' ou 'la salle est trop grande pour nous', moi je l'ai plutôt compris au sens littéral. Pas sûr qu'elle ait sue avant de venir qu'elle jouerait dans un hall dédié habituellement à la foire aux vins ou au salon de l'agriculture! Malgré la sono hasardeuse, on a tout de même droit à une belle reprise de Satifaction des Stones, dans une version plus proche de l'original que celles que l'on trouvent sur son album de reprises ou ses sessions acoustiques.
Le show terminé, Chan Marshall revient sur scène pendant le DJ set et danse tout en lançant les set-lists sous forme de boules de papier: impossible d'en récupérer une malgré les deux ou trois personnes piétinées, désolé!
C'est donc sur une impression mitigée que l'on quitte la salle pour aller voir Viva Voce, un duo guitare/batterie américain qui fait tellement de bruit que le son pourri ne les dérangent pas!
Ca commence très fort avec In the morning, le tube du deuxième album, avant que les autres tubes suivent: Golden Touch, Leave me alone, Vice, Don't go back to Dalston, Stumble and fall (désolé je ne connais pas le deuxième album, et avec ce que j'en ai entendu ce soir, il ne doit pas être extra...).
Johnny sort de scène puis revient torse nu pour un final tout en douceur sur In the city: les jeunes filles au premier rang ont beaucoup aimé.
I'm from Barcelona, c'est dans une heure, alors allons faire un tour chez The Horrors, groupe anglais de rock garage bien brutal, d'inspiration Cramps. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est assez énergique: ces garçons au look gothique, tout en noir avec plein de cheveux cachant leurs visages, se déchaînent sur scène. Le chanteur saute dans la foule, hurle, les guitares saturent et finissent fracassées par terre; bien violent comme il faut.
A suivre...
je suis verte, Borrell torse nu, boudiou!Pourquoi t'as pas pris de photos!!
RépondreSupprimerJ'aurais aimé y être pour :
Viva Voce
Catpower
I'm From Barcelona
....et le technival!!
non, je rigole (allé Erwan, avoues que toi, tu es fan de transe..)
Bah si y a une photo de Johnny torse nu (de loin d'accord, mais quand même...), celle avec le spot bleu en plein milieu!
RépondreSupprimerQuant à la rave j'avoue que c'est pas trop mon truc... De toute façon j'étais au boulot tout le week-end
Waaaa!!!! (*cri de groupie*) je l'avais pas vue!! (j'ai perdu mes lunettes..)
RépondreSupprimeren plus on peut même l'agrandir! demain je l'imprime et je l'accroche dans ma chambre *trop contente*
A votre service mademoiselle ;)
RépondreSupprimerC'est pas mieux qu'un chewing-gum comme cadeau?